Michaël

Synopsis :

Une fois n’est pas coutume , c’est « Le Monde » sous la plume de Jacques Mandelbaum en 2012 qui vous présente ce film : « Le film est parfait dans son genre : tranchant comme un rasoir, d'une totale pertinence esthétique et intellectuelle. son propos concerne la longue séquestration d'un enfant devenu l'esclave d'un déséquilibré mental. Le cas de l'Autrichienne Natascha Kampusch, kidnappée à 10 ans en 1998 et retrouvée huit ans plus tard, vient naturellement à l'esprit. Il s'agit dans le film d'un garçonnet du même âge, enfermé dans la cave de son pavillon par un homme d'une trentaine d'années. La grande intelligence du film, en même temps que sa force, consiste à n'engranger aucun profit spectaculaire d'une situation aussi scabreuse. C'est, au contraire, la banalité du mal qui intéresse le réalisateur. Strictement comportementaliste, le film dépeint l'extrême banalité du bourreau et jusqu'à la routine qu'il a instaurée dans sa relation avec son prisonnier.

  • Durée :

  • 96 min